Découvrez notre blog :
Le 2 juillet 2025, l’Assemblée nationale a rendu public un rapport choc sur les violences scolaires. Fruit de quatre mois d’enquête approfondie, ce rapport met en lumière des faits extrêmement graves qui concernent plus de 270 établissements scolaires à travers le pays. Derrière ces chiffres, ce sont des enfants, des familles, des personnels éducatifs – trop souvent seuls face à l’inaction institutionnelle – qui témoignent. Un constat glaçant : l’omerta et les défaillances de l’État Les rapporteurs de la commission d’enquête, Paul Vannier (LFI) et Violette Spillebout (RE), pointent une défaillance majeure de l’État dans la prévention, le contrôle et la prise en charge des violences en milieu scolaire. Parmi les éléments les plus inquiétants : • 80 signalements transmis à la justice, • des procédures de signalement méconnues de la majorité des personnels (seuls 4 % d’entre eux connaissent l’obligation de signalement au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale), • des dysfonctionnements de coordination entre les services de l’Éducation nationale, les départements et les dispositifs de protection de l’enfance, • et une culture du silence entretenue par la peur des représailles hiérarchiques ou la volonté de protéger des institutions locales. Cinq axes pour reconstruire une école protectrice Heureusement, le rapport ne se limite pas à un constat. Il formule 50 recommandations organisées autour de cinq axes majeurs, avec un objectif : restaurer la sécurité, la transparence et la confiance au sein de l’école. 1. Reconnaître les victimes et la responsabilité de l’État o Création d’un fonds national d’indemnisation, o Allongement des délais de prescription, voire imprescriptibilité des infractions commises sur mineurs, o Mise en place de parcours de réparation et d’accompagnement psychologique. 2. Protéger les élèves et prévenir les violences o Interdiction légale des châtiments corporels et humiliants, o Renforcement des contrôles sur l’honorabilité du personnel (y compris bénévoles), o Publication annuelle de statistiques sur les violences par académie. 3. Former et soutenir les personnels o Déploiement d’un plan national de formation initiale et continue à la détection des violences, o Recrutement de psychologues, assistants sociaux et infirmiers pour renforcer les équipes dans les établissements. 4. Renforcer le contrôle des établissements privés sous contrat o Inspections administratives régulières (au moins tous les 5 ans), o Transparence des rapports et communication aux collectivités territoriales partenaires. 5. Réformer les inspections o Enquêtes inopinées, o Appels à témoins systématiques, o Traçabilité des sanctions via un système RH centralisé. Signal Educ : un levier clé contre l’impunité La recommandation phare du rapport est sans doute la création d’un dispositif inédit : Signal Educ. Cette cellule nationale de signalement indépendante doit permettre à toutes les parties prenantes – personnels, élèves, familles, délégués – de signaler directement des faits de violence, sans passer par une hiérarchie parfois défaillante ou complice. Ce dispositif aurait plusieurs missions : • Recevoir et centraliser les signalements, • Coordonner avec le 119 (Allô Enfance en Danger) et les CRIP départementales, • Assurer la traçabilité des alertes et des réponses apportées, • Publier chaque année des données transparentes sur les violences signalées. Accessible, simple, indépendant : Signal Educ vise à rompre l’omerta, restaurer la confiance, et protéger efficacement les enfants. Pourquoi ce sujet nous concerne tous À l’heure où les valeurs de la République sont plus que jamais invoquées dans le débat public, l’école ne peut pas rester un angle mort de la vigilance démocratique. Ce rapport le rappelle avec force : protéger nos enfants, c’est garantir leurs droits, leur intégrité, et leur avenir. À Plaisir, comme ailleurs, ces enjeux doivent nous interpeller. Nous devons collectivement exiger que les recommandations de ce rapport soient suivies d’actes, et que l’école redevienne un lieu sûr, pour tous et partout.

Le conseil municipal du 21 mai a été, une fois encore, révélateur des choix de gestion opérés par la majorité municipale. À l’heure du vote du Compte administratif 2024, notre groupe a fait le choix de s’abstenir. Cette décision repose sur un constat clair : celui d’une gestion déséquilibrée, marquée par des arbitrages budgétaires qui interrogent. ❌ Une dégradation des services publics Ce budget entérine une baisse continue des services publics, particulièrement visible dans le secteur scolaire. Moins de moyens, moins de personnel, moins d’ambition… alors que les besoins des familles plaisiroises ne cessent d’augmenter. ❌ Un patrimoine communal négligé Le manque d’entretien des bâtiments communaux devient criant. L’état de certaines écoles, de locaux associatifs ou encore d’équipements culturels et sportifs témoigne d’un abandon progressif des lieux qui font pourtant le lien social dans notre ville. ❌ Des investissements précipités et incohérents La municipalité multiplie les dépenses d’investissement mal maîtrisées, sans vision d’ensemble, ni anticipation. L’exemple le plus frappant reste l’extension de l’école Jules Verne, réalisée à la hâte sous forme modulaire, pour un coût trois fois supérieur à une construction traditionnelle. Un gaspillage d’argent public évitable avec une meilleure planification. ❌ Un patrimoine communal bradé Enfin, nous dénonçons la vente de biens communaux à des prix largement sous-évalués. Le cas de la Marmaison est emblématique : ce terrain de 7 600 m² a été cédé pour seulement 1 million d’euros, soit trois fois moins que le prix du marché à Plaisir. Une opération défavorable aux intérêts des Plaisirois. Pour autant, nous ne sommes pas dans l’opposition systématique. Lorsque des mesures vont dans le bon sens, nous les soutenons. Des mesures sociales et solidaires soutenues Lors de ce conseil, nous avons voté en faveur de plusieurs dispositifs qui nous semblent utiles et justes : ✅ La mise à disposition d’une mutuelle à tarif attractif pour les Plaisirois, sans participation financière de la Ville. Une démarche vertueuse pour le pouvoir d’achat de nos concitoyens ; ✅ Une subvention exceptionnelle à l’association sportive du lycée Jean Vilar, pour soutenir la pratique sportive des jeunes ; ✅ La mise en place d’une prime d’intéressement pour les agents municipaux, pour valoriser leur engagement au service des habitants ; ✅ La revalorisation de la participation de la Ville à la mutuelle des agents, mesure attendue depuis plusieurs mois. Nous pensons qu’une autre gestion est possible. Une gestion plus transparente, plus équilibrée, mieux articulée autour des besoins concrets des Plaisirois. Nous continuerons à porter cette vision d’une ville qui investit de manière responsable, qui entretient son patrimoine, qui protège ses services publics et qui soutient celles et ceux qui la font vivre au quotidien.

Le maire est, en France, l’un des élus les plus respectés. Cette confiance repose sur la proximité, la transparence, le respect du débat démocratique. À Plaisir, force est de constater que ces principes sont régulièrement mis à mal. Notre groupe agit avec sérieux, formule des propositions, pose des questions précises. Trop souvent, ces interpellations restent sans réponse. La majorité, sourde à toute contestation, refuse d’entendre les voix qui s’expriment en dehors de son cercle. C’est une dérive préoccupante. Le cadre légal, lui aussi, est négligé. Alors que la loi impose depuis juin 2023 la désignation d’un référent déontologue, notre commune n’a toujours nommé personne. Une élue de notre groupe, soucieuse d’être exemplaire, a sollicité des informations à ce sujet depuis le 19 février. Aucune réponse ne lui a été fournie à ce jour. Pire encore, certains adjoints de la majorité s’autorisent à m’attaquer personnellement et sans relâche sur les réseaux sociaux. Ces comportements sont indignes d’un débat public de qualité. Ces manquements répétés ne passent pas inaperçus : de plus en plus de Plaisirois se tournent vers nous, conscients que le respect des règles démocratiques et du droit à la parole n’est pas une option. À l’approche des échéances électorales, nous appelons à une campagne apaisée, respectueuse et constructive. La démocratie locale mérite mieux que le mépris. Elle mérite l’exigence.

Les rodéos urbains, perçus à tort comme de simples « jeux » par les contrevenants, sont une menace directe pour la sécurité des habitants. À Plaisir comme ailleurs, ces pratiques illégales perturbent la tranquillité des quartiers, mettent en danger piétons et riverains, et alimentent un sentiment croissant d’insécurité. Face à ce fléau, le gouvernement vient de prendre des mesures importantes pour renforcer l’action des forces de l’ordre et durcir les sanctions envers les auteurs de rodéos. Des moyens renforcés pour les forces de l’ordre Le cadre d’intervention des policiers et gendarmes évolue de manière significative : • Poursuites désormais autorisées partout en France Jusqu’à récemment, les forces de l’ordre ne pouvaient engager de poursuites contre les véhicules impliqués dans des rodéos que dans certaines zones spécifiques comme l’Île-de-France. Désormais, cette possibilité est étendue à tout le territoire national, permettant une action plus homogène et réactive. • Une nouvelle doctrine d’intervention Une instruction ministérielle du 18 mai 2025 transforme la poursuite des véhicules en fuite en principe d’action, alors qu’elle n’était jusque-là autorisée que dans des situations extrêmes. Les décisions de poursuite doivent être prises de manière concertée entre les agents sur le terrain, en lien avec leur salle de commandement. • Des résultats déjà visibles Entre le 1er janvier et le 30 avril 2025, les forces de l’ordre ont mené plus de 14 000 opérations anti-rodéos, aboutissant à près de 2 000 interpellations et à la saisie de plus de 1 200 véhicules. Des sanctions durcies contre les délinquants Un projet de loi est également en discussion pour renforcer la répression : • Peines de prison alourdies : jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende, contre 1 an et 15 000 € actuellement. • Annulation du permis de conduire : accompagnée d’une interdiction de repasser le permis pendant 10 ans. • Introduction du “contact tactique” : une technique venue du Royaume-Uni qui permettrait aux forces de l’ordre d’intercepter un deux-roues en fuite de manière contrôlée et sécurisée, en utilisant leur propre véhicule. Tous mobilisés : les citoyens aussi ont un rôle à jouer Pour être véritablement efficaces, ces mesures nécessitent l’implication de tous. Le ministère de l’Intérieur encourage les citoyens à signaler tout rodéo via la plateforme officielle MaSécurité : 👉 https://www.masecurite.interieur.gouv.fr Un tchat sécurisé et anonyme permet de prévenir rapidement les forces de l’ordre et de faciliter les interventions. À Plaisir, la sécurité ne peut plus être reléguée au second plan À Plaisir, comme dans de nombreuses villes de taille moyenne, les rodéos urbains ne sont pas des faits divers isolés. Ils s’invitent parfois en plein cœur de nos quartiers résidentiels, sur nos axes routiers, ou à proximité des établissements scolaires. Ces comportements irresponsables, souvent commis avec des véhicules non homologués ou volés, suscitent à juste titre l’inquiétude des habitants. En tant qu’élues d’opposition, nous défendons une ligne claire : ➡️ Les forces de l’ordre doivent pouvoir intervenir rapidement et efficacement. ➡️ Il est essentiel de donner à la police les moyens d’agir, y compris en facilitant les poursuites et les interpellations. ➡️ Enfin, les habitants doivent pouvoir signaler les faits sans crainte et être certains que leur parole sera prise au sérieux. Il ne s’agit pas seulement d’affirmer un principe d’autorité, mais bien de garantir à chaque Plesséen le droit fondamental de vivre dans un environnement sécurisé et paisible. Nous nous réjouissons que l’État prenne enfin la mesure de cette urgence. Il est temps que les actes suivent les discours, y compris à l’échelle locale.

Au cœur du quartier de la Mare aux Saules, au sud de Plaisir, la Maison de quartier La Marmaison incarne à elle seule plusieurs décennies de vie locale et d’engagement citoyen. Construite en 1976 à la suite d’une rude négociation menée par le conseil d’administration de l’association de quartier, ce bâtiment fut d’abord connu sous le nom de Mille-Club. Un bâtiment en dur, sur deux niveaux, pensé pour durer. Longtemps, il fut entretenu avec passion par les habitants eux-mêmes, avant que la Ville n’en reprenne la gestion en 2004. Durant toutes ces années, des générations de Plaisirois s’y sont retrouvées, ont grandi, se sont engagées, ont partagé bien plus que des moments : une véritable vie de quartier. L’association ACMAS, fer de lance du lien social dans ce secteur, y a organisé de nombreuses animations, accompagnée d'autres associations locales qui ont contribué à faire battre le cœur du sud de Plaisir. Un terrain multisports (terrain de tennis, handball et basket), construit en même temps que le Mille-Club en 1976, avait même été déplacé en 2006 pour permettre la construction de la résidence Windsor. Ce nouveau terrain, flambant neuf, vient lui aussi d’être détruit. Pourquoi ? Pour servir de parking temporaire dans le cadre des Jeux Olympiques. Une drôle de fin pour un équipement public. Une page se tourne, sans consultation Aujourd’hui, le sort de la Marmaison est scellé : la majorité municipale a décidé de vendre ce site emblématique à un promoteur immobilier, qui y construira 21 maisons. Cette décision interroge à plusieurs titres : Tout d’abord, on justifie cette vente en expliquant que le bâtiment ne répondrait plus aux normes d’accueil du public. Faut-il vraiment raser un édifice symbolique, plutôt que d’envisager sa réhabilitation ? La réponse de la majorité a été sans appel : ce sera la démolition et la vente. Les activités auparavant accueillies à la Marmaison ont été déplacées dans l’ancienne école maternelle Pergaud. Ce choix interroge, car ce nouveau lieu est bien moins adapté. Contrairement à la Marmaison, construite sur deux niveaux et pensée pour une répartition des activités, l’école Pergaud ne dispose pas de cette modularité. De plus, la disparition des trois terrains de sport qui jouxtaient la Marmaison constitue une véritable perte pour les habitants du quartier, mais aussi pour les élèves de l’école Pergaud, qui se retrouvent privés d’un espace essentiel à leurs activités physiques. Nombreux sont les riverains à avoir exprimé leur incompréhension et leur déception face à cette décision. Ensuite, une autre question mérite d’être posée. Le terrain concerné — qui comprend la maison, les anciens terrains de tennis, de handball et de basket — s’étend sur plus de 7 600 m². Il a été cédé à environ 140 € le m², alors que la valeur moyenne d’un terrain nu à Plaisir avoisine les 450 € le m². Ce terrain a donc été bradé. La question est de savoir pourquoi et surtout, à qui profite réellement cette opération ? Un choix qui efface la mémoire collective En tant qu’élus et habitants, nous ne pouvons nous y résoudre. Ce ne sont pas que des murs que l’on abat : c’est un pan de notre mémoire collective, un lieu de cohésion, un repère du quartier. Dans un monde en quête de lien social, faut-il vraiment sacrifier ces lieux où se nouent les solidarités ? Préserver nos équipements publics, les rénover, les faire vivre, voilà ce que devrait être une priorité. Vendre notre patrimoine au prix fort d’une politique de court terme ne peut être une vision durable de notre ville.
Le 8 avril 2025, l’État, représenté par le ministère de l’Éducation nationale, le ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, et l’Association des maires de France, ont signé un protocole d’accord historique visant à renforcer le dialogue entre les communes et les services de l’Éducation nationale. L’objectif est clair : améliorer la qualité du service public de l’éducation en s’appuyant sur les élus locaux, mieux connaître les réalités du terrain et construire des politiques éducatives cohérentes, équitables et durables. Un protocole structuré autour de plusieurs engagements clés : 1. Carte scolaire : Mieux anticiper les ouvertures et fermetures de classes, grâce à des projections sur trois ans et à une réelle concertation avec les maires. 2. Inclusion : Associer les communes à l’accueil des enfants en situation de handicap, y compris sur les temps périscolaires. 3. Rénovation des écoles : Organiser un dialogue de qualité sur les priorités de travaux, notamment en matière d’écologie, de sécurité et d’adaptation pédagogique. 4. Numérique éducatif : Définir ensemble les besoins en équipements et en accompagnement des enseignants. 5. Climat scolaire : Renforcer la coopération entre les communes, les écoles et les services de l’État dans la lutte contre le harcèlement, la violence et l’absentéisme. 6. Accès au sport : Ouvrir davantage les équipements scolaires aux associations sportives locales. Ces engagements, portés par l’AMF, témoignent d’une volonté commune de faire de l’école un projet local partagé et de replacer les maires au cœur des décisions éducatives. Et à Plaisir ? Si ce protocole trace une voie ambitieuse, force est de constater que la réalité locale s’en éloigne dangereusement. À Plaisir, l’élaboration de la carte scolaire reste opaquement menée, sans que les élus d’opposition, ni même les parents d’élèves, ne soient réellement informés ou consultés. Certaines fermetures ou modifications sont annoncées en dernière minute, sans anticipation ni transparence. Les choix en matière de rénovation scolaire sont eux aussi discutables : absence de hiérarchisation claire des besoins, manque de dialogue avec les équipes éducatives, incohérences dans la priorisation des investissements… Enfin, sur des sujets aussi cruciaux que l’inclusion scolaire ou la prévention du harcèlement, notre ville manque d’une stratégie globale concertée avec les partenaires concernés. Ce que nous proposons : En tant qu’élus du groupe Plaisir Notre Ville, nous appelons la municipalité à : ✅️ Mettre en œuvre localement les engagements du protocole national. ✅️ Consulter véritablement les représentants des parents, les équipes éducatives et les élus municipaux sur les choix scolaires. ✅️ Engager un plan pluriannuel clair de rénovation des écoles, fondé sur des critères partagés. ✅️ Ouvrir un espace de concertation continue entre la mairie, les services de l’État et les acteurs éducatifs locaux. L’éducation est un pilier de l’égalité républicaine. À Plaisir comme ailleurs, elle mérite écoute, vision, et co-construction. Nous continuerons à porter une autre vision de l’école : publique, accessible, ambitieuse et respectueuse des réalités locales. 👉 Retrouvez le protocole d’accord entre l’Association des Maires de France et l’Education nationale : https://medias.amf.asso.fr/upload/files/Protocole%20d'accord%20AMF%20-%20EN%20-%208%2004%202025.pdf

Le compte à rebours est lancé À Plaisir, le réseau cuivre historique, qui permettait jusqu’à présent de faire fonctionner les lignes téléphoniques classiques (RTC) et les connexions ADSL, sera définitivement coupé le 27 janvier 2026. Cette échéance, fixée au niveau national, concerne directement tous les usagers encore dépendants de cette technologie aujourd’hui dépassée. Pourquoi cette fermeture ? Utilisé depuis plus de 50 ans, le réseau cuivre ne permet plus de répondre aux besoins actuels en matière de connexion. Trop lent, peu fiable, et énergivore, il est progressivement remplacé par des technologies plus performantes, au premier rang desquelles la fibre optique, déjà largement déployée dans notre commune. 👉 Cette décision concerne tous les utilisateurs encore connectés via le réseau cuivre : particuliers, associations, entreprises, services publics… Ce qui va changer à partir du 27 janvier 2026 : À cette date, les services suivants ne seront plus disponibles via le réseau cuivre : • Le téléphone fixe classique (branché sur une prise en forme de T, sans box internet), • L’ADSL, principal mode de connexion internet pour ceux qui n’ont pas encore basculé vers la fibre. Comment vous préparer ? Pour anticiper cette transition en douceur, voici les étapes à suivre : 1. Vérifiez votre équipement : utilisez-vous encore une ligne RTC ou une box ADSL ? 2. Contactez votre opérateur (Orange, SFR, Free, Bouygues…) pour connaître les solutions alternatives : fibre, box 4G, etc. 3. Testez votre éligibilité à la fibre à votre adresse : 👉 https://cartefibre.arcep.fr Un enjeu de solidarité locale Cette transition technologique est aussi un défi collectif. Beaucoup de nos aînés ou de personnes isolées utilisent encore des lignes fixes classiques, parfois sans se douter de la fin annoncée du service. Parlez-en autour de vous. Un simple échange avec un voisin, un parent ou une personne que vous accompagnez peut suffire à éviter des coupures brutales de communication. ℹ️ Pour en savoir plus Deux sites officiels proposent des informations claires et actualisées : • Le site du Gouvernement : 🔗 https://www.economie.gouv.fr/treshautdebit/la-fermeture-du-reseau-cuivre-dans-votre-commune • L’ARCEP, l’autorité des télécoms : 🔗 https://www.arcep.fr/nos-sujets/la-fermeture-du-reseau-cuivre.html 👉 À Plaisir, restons informés, solidaires, et connectés à l’avenir !

Lors du conseil municipal du 27 mars 2025, sous l’égide de Mme le Maire, la majorité a validé une diminution de 58 % des dotations du Département destinées aux projets de rénovation urbaine de notre ville. Conçu pour améliorer les conditions de vie des habitants et renforcer la sécurité des quartiers, ce programme est amputé de projets essentiels : suppression d’un espace pour la jeunesse, d’un espace de convivialité pour les familles et réduction drastique du budget d’un pôle éducatif. Dans le même temps, le budget alloué au château a été préservé dans son intégralité, avec près de 10,4 millions d’euros. Comment justifier une telle inégalité dans le traitement des projets en faveur des Plaisirois ? La préservation du patrimoine historique est tout aussi essentielle que l’éducation de nos enfants. Face à cette situation, notre groupe a alerté sur ce désengagement financier du Département, qui entraînera des conséquences budgétaires désastreuses pour la Ville. Plutôt que d’assumer ces choix politiques, certains élus de la majorité ont préféré nous accuser de véhiculer de fausses informations alarmistes. Or, les faits sont là : ce sont bien eux qui tentent de masquer la vérité par tous les moyens, y compris en usant du mensonge. Il est tout aussi frappant de constater que ceux qui dénoncent sans relâche la baisse des dotations de l’État sont les mêmes qui, en tant que vice-présidents du Département, votent unanimement le retrait de ces subventions pourtant cruciales pour la Ville. Nous refusons cette incohérence politique et ces arbitrages budgétaires unilatéraux. Nous appelons à défendre avec équité l’ensemble des projets d’intérêt public, sans favoritisme ni renoncements injustifiés.

« À Plaisir, nous faisons des économies sans nuire à la qualité des services publics » — C’est une déclaration que Mme le Maire martèle à chaque présentation budgétaire. Mais dans les faits, les habitants constatent, eux, une tout autre réalité. Depuis plusieurs années, les Plaisirois assistent, impuissants, à une série de décisions qui fragilisent peu à peu nos services publics. Après la suppression des points écoles, la baisse des subventions allouées aux établissements scolaires, ou encore la disparition d’une journée d’étude hebdomadaire, c’est désormais le fonctionnement des accueils de loisirs qui subit une dégradation préoccupante. 168 places supprimées : un choix de la municipalité Officiellement, la municipalité peine à recruter des animateurs. Pourtant, en septembre 2024, la Ville a elle-même décidé de ne pas renouveler les contrats de quatorze animateurs, entraînant de fait la suppression de 168 places en accueil de loisirs. Aujourd’hui, de nombreuses familles se retrouvent sur liste d’attente, sans solution pour faire garder leurs enfants les mercredis et pendant les vacances. Une situation d’autant plus préoccupante qu’elle aurait pu être évitée. Une fermeture précipitée, une concertation simulée Le 28 mars dernier, les représentants de parents d’élèves des écoles Moulin, Vallès et Wallon reçoivent un courriel les conviant à une réunion... prévue cinq jours plus tard, le 2 avril. Un délai extrêmement court, difficilement conciliable avec les impératifs professionnels des familles. Résultat : seules deux écoles étaient représentées lors de cette rencontre. C’est pourtant à cette occasion que la municipalité a annoncé son intention de fermer le centre de loisirs Moulin les mercredis, à compter de septembre 2025, en regroupant les enfants à l’école Pergaud. Mais, nouveau rebondissement : le 10 avril, les familles reçoivent un nouveau message, leur annonçant que la fermeture serait avancée au 30 avril 2025, soit dès la rentrée des vacances de printemps. Une annonce brutale, qui suscite incompréhension et colère. Pire encore, le message laisse entendre qu’un « consensus » aurait été trouvé avec les représentants des parents... alors que seuls deux représentants étaient présents, et que nombre d’interrogations sont restées sans réponse. Des conséquences lourdes pour les enfants et les familles Ce type de décision, prise dans la précipitation, sans véritable dialogue avec les familles concernées, entraîne de nombreuses difficultés concrètes : • Perte de repères pour les enfants, notamment les plus jeunes, habitués à leur structure, à leurs animateurs, à leur environnement. • Organisation familiale bouleversée, du jour au lendemain. • Qualité d’accueil dégradée sur le site de Pergaud, qui ne dispose pas des infrastructures nécessaires : o Stationnement difficile pour les familles o Espaces de cour et salles insuffisants o Éloignement des lieux propices aux activités sportives ou en plein air Écouter, concerter, respecter Les familles de Plaisir demandent à être considérées et écoutées. Elles attendent des décisions construites dans la concertation, et non imposées dans l’urgence. Elles souhaitent que les choix municipaux soient guidés par l’intérêt des enfants et la qualité du service rendu. Préserver la qualité des services publics, ce n’est pas un luxe. C’est une exigence, un engagement que nous devons à toutes les familles de notre ville.
Contactez-nous :
Vous souhaitez partager des idées ou nous faire part de vos problématiques ?
Remplissez le formulaire de contact et nous vous recontacterons.